L’oléoduc d’Afrique de l’Est (EACOP) est un projet d’infrastructure de 5 milliards de dollars qui s’étend sur 1 443 kilomètres entre les champs pétrolifères du lac Albert en Ouganda et le port de Tanga en Tanzanie. En tant que plus long oléoduc de pétrole brut chauffé au monde, sa phase de construction, qui se poursuivra jusqu’à fin 2026, ajoutera des millions de kilomètres de circulation de véhicules sur les routes de la région, augmentant considérablement le trafic routier et exposant davantage les populations locales aux risques routiers.
Conscient de ces risques, Amend travaille sur le projet EACOP afin d’améliorer la sécurité des routes pour les communautés situées le long du tracé de la construction de l’oléoduc.
Les interventions d’Amend sur l’EACOP comprennent :
- L’engagement des parties prenantes : organisation de tables rondes aux niveaux national, régional et local sur la sécurité routière, et maintien d’un dialogue constant avec les principales parties prenantes.
- L’élaboration d’une politique de réponse aux blessures : collaboration avec les équipes de sécurité et de logistique de l’EACOP pour mettre en place des mécanismes clairs de réponse aux accidents de la route, réduisant ainsi la gravité des blessures et le nombre de décès.
- Les activités communautaires de sécurité routière : déploiement de coordinateurs et d’assistants communautaires spécialisés en sécurité routière pour élaborer des plans d’atténuation des blessures spécifiques à chaque site, mener des actions d’éducation à la sécurité routière dans les écoles et les communautés et former les motocyclistes.
- L’évaluation des infrastructures routières : identification des zones à haut risque, la réalisation d’évaluations de la sécurité et recommandations d’améliorations pour renforcer la sécurité routière.
- Le suivi et l’évaluation : développement d’une base de données en ligne permettant de recenser et d’analyser les incidents routiers à partir des données collectées par l’EACOP, la police de la circulation et les communautés locales, afin d’informer et d’adapter les programmes de sécurité.
- Un soutien ad hoc : fourniture d’un soutien flexible, y compris des examens, des formations, un renforcement des capacités et des campagnes de sensibilisation médiatiques pour promouvoir la sécurité routière.
Bien que le projet EACOP suscite des controverses en raison des préoccupations environnementales, du déplacement des communautés et des impacts liés au changement climatique, sa construction est en cours. Indépendamment des opinions divergentes, sans interventions proactives en matière de sécurité, l’augmentation du trafic se traduira par un plus grand nombre de blessés et de morts sur les routes. Le travail d’Amend est essentiel pour atténuer ces risques, en veillant à ce que le développement des infrastructures ne compromette pas la sécurité des communautés.